L’Afrique, dotée de la jeunesse la plus nombreuse et présentant un vaste potentiel de développement, se trouve dans une position idéale pour tirer parti de l’Intelligence Artificielle (IA) afin de dynamiser sa croissance économique. Cependant, pour y parvenir efficacement, le continent a besoin d’un soutien et d’une expertise appropriée dans le domaine de la technologie.
Suite au Forum de développement et de coopération Internet Chine – Afrique tenu à Xiamen, en Chine, du 02 au 03 avril dernier, l’Administration chinoise du cyberespace (CAC) a exprimé son désir de collaborer avec l’Afrique dans le domaine de l’IA. Cette collaboration envisage l’application de l’intelligence artificielle dans les universités et instituts de recherche scientifique des deux régions, ainsi que le développement technologique et la recherche dans des secteurs clés tels que la cybersécurité, la médecine, la gestion urbaine, l’éducation. , et l’agriculture, entre autres. Il s’agit également de renforcer les capacités, de développer des infrastructures numériques et de favoriser les échanges de talents.
Ces initiatives interviennent alors qui se déroulent un débat sur les opportunités offertes par l’IA pour l’Afrique, ainsi que sur la nécessité de politiques appropriées pour encadrer son utilisation. Selon le groupe de réflexion américain Brookings Institution, seuls sept pays africains disposent déjà d’une stratégie nationale définie en la matière, sans pour autant avoir établi de réglementation formelle.
L’expérience de la Chine, qui est déjà considérablement avancée dans le domaine de l’IA, offre à l’Afrique une opportunité de développer les infrastructures nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel de cette technologie et accélérer son développement économique. Le rapport ”Annual Global CEO Survey” du cabinet PwC révèle que l’intelligence artificielle a la capacité de contribuer à hauteur de 15 700 milliards USD à l’économie mondiale d’ici 2030, avec 1 200 milliards USD possiblement générés en Afrique. .