Le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale du Burkina Faso a tenu une conférence de presse pour faire le bilan à mi-parcours de l’organisation des concours professionnels et directs de la fonction publique.
Malgré le contexte sécuritaire difficile, le gouvernement a autorisé le recrutement d’agents publics. La conférence de presse visait à présenter les principaux résultats de l’organisation des concours, les innovations, les difficultés rencontrées et les perspectives.
Pour cette année, 5 383 postes étaient ouverts pour les concours professionnels et 7 218 pour les concours directs. Les candidatures ont été gérées via la plateforme “E-concours” de la fonction publique. Au total, 35 946 candidatures ont été enregistrées pour les concours professionnels, avec 88% de ces concours administrés en ligne, et 14 621 candidats ont participé aux concours professionnels organisés sur table. Pour les concours directs, 1 969 736 candidatures ont été enregistrées, avec 40 concours administrés en ligne et 8 228 candidats.
Le taux de publication des résultats définitifs des concours directs est de 80%, mais certains concours sont encore en cours en raison de visites médicales d’incorporation et de vérifications des dossiers des candidats.
Des difficultés ont été rencontrées, notamment l’insuffisance de matériel informatique, des problèmes de réseau internet, et des insuffisances au niveau des salles de composition en ligne et sur table.
Le ministère prévoit d’organiser les concours professionnels de 2024 en février et de renforcer son parc informatique. Les épreuves des concours directs pour la session 2024 sont prévues pour la deuxième semaine de juillet.
Concernant les tentatives de fraude, des caméras de surveillance ont été installées dans les salles, et des candidats ont été interpellés par les agents de sécurité. Le ministère considère que ses collaborateurs ont été efficaces, mais pas efficients, car les résultats n’ont pas été publiés en temps opportun pour permettre aux candidats de suivre leur calendrier scolaire.
