Lors d’une réunion du Conseil des ministres présidée par le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition au Burkina, plusieurs sujets importants ont été discutés et approuvés.
D’abord, en ce qui concerne le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises, le Conseil a examiné la situation de la Société sucrière de la Comoé (SOSUCO). Cette société, autrefois détenue par l’État, avait été privatisée en 1998, mais les engagements pris par le partenaire stratégique n’ont pas été respectés. En conséquence, le gouvernement a décidé de mettre fin à la convention de 1998 et de reprendre le contrôle de la société, la ramenant ainsi sous le giron de l’État.
Ensuite, le Conseil a également adopté un décret visant à créer des Groupements d’unités mobiles d’intervention de la Police nationale (GUMI) sous l’égide du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité. Cette décision vise à garantir une sécurité juridique aux membres de ces unités et à améliorer leurs conditions de travail.
En résumé, le Conseil des ministres au Burkina a pris des mesures pour rétablir le contrôle de l’État sur la Société sucrière de la Comoé en raison de la non-application des engagements pris par le partenaire privé. De plus, il a créé les Groupements d’unités mobiles d’intervention de la Police nationale pour renforcer la sécurité et les conditions de travail des agents.
Laure Koanda