Le Togo exprime sa volonté de dynamiser l’inclusion financière et la participation des femmes dans la sphère publique et politique. Cette détermination a été soulignée par la ministre chargée de la Promotion de la Femme, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, à l’approche de la Journée internationale de la femme, célébrée chaque 8 mars.
Dans son discours, la ministre a noté la présence significative de femmes à des postes clés, notamment à la Primature, à la présidence du Parlement, à la Médiature de la République et au Secrétariat général de la Présidence de la République. Elle a également mis en lumière diverses initiatives en faveur des femmes, telles que le renforcement de l’arsenal juridique avec l’adoption ou la mise à jour de plusieurs lois, dont les codes pénal et foncier, ainsi que la politique nationale d’équité-genre.
Sur le plan économique, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a attribué 72 % de ses crédits aux femmes bénéficiaires. Le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEIJ-SP) a permis la création de plus de 840 000 emplois indirects, dont 41 % sont occupés par des femmes. Quant au Projet d’Appui aux Investissements Agricoles des Jeunes (PAIAJ), sur 8 308 emplois indirects générés, 38 % ont été pour les femmes.
La ministre a souligné : « Il est à noter que la politique d’inclusion financière a non seulement favorisé une plus grande autonomie financière des femmes, mais a également encouragé l’entrepreneuriat, contribuant ainsi au développement des communautés et à la croissance économique du pays ».
À rappeler, cette année, le Togo célèbrera le 8 mars autour du thème : « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et la participation des femmes dans la vie publique et politique ».
Marlene Abalo