Le Togo poursuit sa dynamique de modernisation du système éducatif sous l’impulsion du Président Faure Gnassingbé. La récente réforme de l’enseignement supérieur marque une avancée manifeste avec l’harmonisation des programmes de licence professionnelle. Depuis le 26 mars, une rencontre de validation se tient à Lomé pour finaliser cette réforme, couvrant un large éventail de disciplines telles que l’agronomie, l’informatique, le génie industriel ou encore l’audiovisuel. Dès la rentrée 2025-2026, la délivrance de ces diplômes sera centralisée par l’Office des Examens Professionnels du Supérieur (OEPS), garantissant ainsi une évaluation uniforme et plus rigoureuse des compétences des étudiants.
Cette réforme répond à un double objectif : assurer une meilleure qualité des formations et favoriser une insertion professionnelle réussie. En instaurant un cadre d’évaluation commun, le gouvernement togolais souhaite offrir des diplômes répondant aux exigences du marché de l’emploi et alignés sur les standards internationaux. Cette initiative traduit également une volonté d’équité, en permettant à tous les étudiants d’être évalués selon les mêmes critères et au même moment.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pilote ce processus avec la collaboration des universités publiques et privées, des ordres professionnels et de partenaires internationaux comme le PNUD et l’OIF. L’engagement du gouvernement est de renforcer l’attractivité du système universitaire togolais en assurant des formations adaptées aux réalités du marché et en créant de véritables passerelles vers l’emploi pour les jeunes diplômés.
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ANOUMOU Luc
