Les employés des dix sites de production Volkswagen en Allemagne, représentant environ 120 000 salariés, sont appelés à une grève d’avertissement dès ce lundi. Cette action, organisée par le syndicat IG Metall, vise à protester contre les suppressions d’emplois prévues dans le cadre du plan de restructuration récemment annoncé par le constructeur automobile. IG Metall dénonce des mesures qu’il juge trop radicales et réclame une approche plus respectueuse des emplois et des sites de production locaux.
Le désaccord entre Volkswagen et les syndicats s’est accentué vendredi dernier, lorsque le constructeur a rejeté une proposition syndicale visant à réduire les coûts sans fermer d’usines ni procéder aux milliers de licenciements annoncés en septembre. Thorsten Gröger, négociateur d’IG Metall, a averti que si les discussions échouent, la mobilisation pourrait devenir « la lutte salariale la plus dure que Volkswagen ait jamais connue ».
Un nouveau round de négociations est prévu le 9 décembre. Les syndicats espèrent parvenir à un compromis garantissant des mesures de restructuration plus sociales, tandis que la direction de VW cherche à atteindre ses objectifs financiers dans un contexte de compétitivité mondiale exacerbée. Cette confrontation s’inscrit dans un contexte où l’industrie automobile allemande est sous pression pour s’adapter aux défis de l’électrification et de la transition écologique.
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