Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Ibrahim Traoré au Burkina Faso, une tension palpable s’est installée entre son pouvoir et la France. Cette opposition peut être comprise à travers plusieurs facteurs clés, notamment la stratégie de lutte contre le terrorisme adoptée par Traoré et son indépendance vis-à-vis des influences impérialistes.
Une stratégie militaire efficace
Sous les régimes précédents au Burkina Faso, les attaques terroristes étaient monnaie courante, causant la mort de centaines de civils dans les villages. Cependant, depuis l’accession du Capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, la situation sécuritaire a considérablement évolué. En renforçant les capacités de l’armée burkinabè et en adoptant une stratégie proactive, le Président Traoré a réussi à inverser la tendance. Les groupes terroristes, autrefois audacieux, se retrouvent désormais traqués et en fuite.
Cette transformation remarquable n’a pas seulement réduit les pertes civiles, mais elle a aussi perturbé les plans de déstabilisation de la sous-région. En effet, la stabilisation du Burkina Faso contribue à une plus grande stabilité régionale, ce qui va à l’encontre des intérêts de certaines puissances qui profitent du chaos pour maintenir leur influence.
L’indépendance vis-à-vis des influences étrangères
La France, ayant historiquement exercé une influence significative en Afrique de l’Ouest, voit d’un mauvais œil l’émancipation militaire et politique du Burkina Faso. Le Président Ibrahim Traoré, aux côtés de ses homologues du Mali et du Niger, forme un bloc résolu à combattre le terrorisme sans ingérence étrangère. Cette posture de défiance envers les anciennes puissances coloniales et les influences impérialistes perturbe le plan établi.
Le rôle de L’Alliance des États du Sahel (AES)
L’un des aspects qui dérangent particulièrement les intérêts français est le rôle central du Burkina Faso dans L’Alliance des États du Sahel (AES). Cette alliance, visant à renforcer la coopération régionale en matière de sécurité et de développement économique, réduit la dépendance de la région vis-à-vis de l’Occident. La France, voyant ses intérêts menacés par une telle initiative, utilise ses médias pour discréditer et déstabiliser le gouvernement du Président Traoré.
La campagne médiatique française
Les médias français, reflétant souvent les préoccupations de leur gouvernement, auraient adopté une attitude critique envers le Capitaine Ibrahim Traoré. Les critiques portent sur divers aspects de son administration, allant de la gestion des droits de l’homme à des allégations de corruption. Cette campagne médiatique serait un outil pour saper les efforts du Président Traoré et freiner ses efforts pour assurer la sécurité et la souveraineté de son pays.
Le dénigrement du Capitaine Ibrahim Traoré par la France et ses médias s’explique par une combinaison de facteurs géopolitiques, économiques et stratégiques. La capacité du Président Traoré à stabiliser le Burkina Faso et à réduire les attaques terroristes met en échec les plans de déstabilisation de la sous-région. De plus, son indépendance vis-à-vis des influences impérialistes et son rôle dans l’AES perturbent les intérêts français en Afrique de l’Ouest.
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PAIN Alin