L’alliance des pays producteurs de pétrole, OPEP+, manifeste un intérêt croissant pour l’adhésion de la Namibie, un pays d’Afrique australe qui se prépare à entrer dans le cercle restreint des grands producteurs de pétrole du continent à partir de 2030. Cette démarche intervient suite aux découvertes significatives de pétrole réalisées par TotalEnergies et Shell au large des côtes namibiennes.
Les sources proches du dossier rapportent que l’objectif initial de l’OPEP+ est de voir la Namibie rejoindre sa Charte de coopération. Cependant, à long terme, l’OPEP aspire à ce que la Namibie devienne un membre à part entière de l’organisation, selon NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, impliqué dans les pourparlers entre les deux parties.
La Namibie, où d’importantes découvertes de pétrole ont été faites, notamment dans le bassin d’Orange, suscite un intérêt croissant dans le secteur pétrolier. Les réserves découvertes devraient entrer en production à partir de 2030, ce qui positionne la Namibie comme un acteur majeur sur la scène pétrolière africaine.
En effet, les experts estiment que le champ Venus, découvert au large des côtes namibiennes, pourrait receler au moins 3 milliards de barils de brut récupérable, faisant de cette découverte l’une des plus importantes en Afrique subsaharienne. Ces découvertes, combinées à d’autres gisements potentiels onshore, font de la Namibie un potentiel eldorado pétrolier en Afrique. Les discussions entre l’OPEP et la Namibie ont été initiées lors d’une conférence au Nigeria, où des collaborations futures sous l’égide de la Charte de coopération ont été évoquées. Cependant, l’issue des pourparlers reste incertaine à ce stade, malgré l’offensive de charme de l’OPEP envers la Namibie.
Cette démarche de l’OPEP+ témoigne de l’importance croissante de la Namibie sur le marché mondial du pétrole et ouvre de nouvelles perspectives pour le pays dans le domaine de l’énergie.