Après les inondations qui ont déjà coûté la vie à plus de 200 personnes et déplacé plus de 150 000 autres à travers le pays, le Président kényan William Ruto a pris la décision de reporter indéfiniment la réouverture des écoles prévue pour la semaine prochaine, citant les préoccupations croissantes liées à l’approche du cyclone Hidaya et aux conditions météorologiques désastreuses qui persistent dans le pays.
Dans son discours sur l’état de la nation, le président a souligné l’urgence de la situation, mettant en garde contre les graves conséquences potentielles du cyclone sur les zones côtières du Kenya. Les rapports météorologiques ont renforcé ces craintes, signalant une intensification imminente des pluies torrentielles et des vents violents. En effet, les inondations, qui ont déjà coûté la vie à plus de 200 personnes et déplacé plus de 150 000 autres à travers le pays, ont contraint le gouvernement à réagir rapidement pour garantir la sécurité de la population. Les écoles, certaines encore sous les eaux et d’autres endommagées, ne sont pas en mesure d’accueillir les élèves dans ces conditions dangereuses.
Les mesures d’évacuation ont été ordonnées pour les zones à risque, avec un accent particulier sur les habitations près des barrages et des réservoirs. Les autorités ont également mis en garde contre les dangers le long de la rivière Tana, où les niveaux d’eau ont atteint des records historiques, menaçant les communautés en aval. Cette décision intervient dans un contexte où le gouvernement est vivement critiqué pour sa réponse jugée inadéquate face à la crise des inondations. Les événements récents, tels que le naufrage d’un bateau sur le fleuve Tana et l’emportement d’un bus de passagers, ont mis en lumière les risques graves auxquels sont confrontées les populations affectées par les intempéries.
Alors que le cyclone Hidaya menace de frapper les côtes du Kenya et d’autres pays de la région, dont la Tanzanie voisine, les autorités redoublent d’efforts pour protéger les communautés vulnérables et atténuer les effets dévastateurs de cette crise météorologique.