Mali : La Banque mondiale décaisse 200 milliards de Fcfa en 2023, impulsant l’électrification et les infrastructures rurales

Avis ÉCONOMIE Monde

Le portefeuille de la Banque mondiale au Mali a enregistré un décaissement de plus de 200 milliards de Fcfa en 2023. Ces fonds ont été utilisés pour fournir de l’électricité à plus de 300 000 personnes en milieu rural et pour la construction de plus de 1 000 kilomètres de pistes rurales.

La clôture des travaux de la session politique de la revue conjointe, présidée par le ministre de l’économie et des Finances, Alousséni Sanou, a rassemblé plusieurs personnalités, dont la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Clara de Souza, et le président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Mossadeck Bally.

La session visait à améliorer la performance du portefeuille des programmes et projets financés par la Banque mondiale au Mali, avec un accent particulier sur la réduction de la pauvreté. Les participants ont examiné l’état du portefeuille, discuté des problèmes transversaux et examiné les facteurs impactant les procédures de décaissement.

Selon Clara de Souza, le taux de décaissement de 36,7% a contribué à des réalisations significatives, notamment l’électrification en milieu rural et la construction de pistes rurales qui ont triplé l’utilisation des services de santé dans les zones couvertes. Elle a félicité les acteurs impliqués et remercié les autorités maliennes pour leur soutien.

Cependant, malgré les succès, la directrice a souligné la nécessité d’une action continue pour atteindre les objectifs de développement et assurer la durabilité des résultats. Elle a également noté que 41,16% des actions convenues lors de la précédente revue ont été totalement réalisées.

Le ministre Alousséni Sanou a remercié la Banque mondiale pour son partenariat et a souligné que les contraintes majeures identifiées sont en cours de résolution. Il a noté que des problèmes institutionnels, sécuritaires et opérationnels ont été abordés, mais des efforts continus sont nécessaires. Le ministre a également évoqué des facteurs exogènes, tels que les sanctions imposées par la Cedeao et l’Uemoa, qui ont perturbé les décaissements au cours des six premiers mois de l’année.

La cérémonie a été marquée par la remise d’attestations aux Unités de gestion des projets les plus performantes pour l’exercice fiscal 2023.

Mamie Gonda

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