La question récurrente de savoir dans quel secteur investir son argent au Togo suscite des réflexions de la part de l’auteur, particulièrement engagé dans le domaine de l’entrepreneuriat dans le pays. L’auteur souligne d’emblée qu’il n’y a pas de secteur intrinsèquement bon ou mauvais, mais plutôt de bons ou de mauvais entrepreneurs.
Il met en garde contre l’idée de considérer l’entrepreneuriat comme une spéculation boursière, suggérant des alternatives telles que les dépôts à terme en banque, l’assurance vie, les actions en bourse, ou l’investissement immobilier. Cependant, il exprime des réserves quant à l’utilisation des maisons comme source de revenus, soulignant les défis de vendre des propriétés à bon prix à Lomé.
L’auteur partage ensuite son expérience personnelle en tant qu’entrepreneur, mentionnant la création de Jaguar Security en 2011, une entreprise prospère dans la fourniture d’équipements de protection. Cependant, son incursion en politique en 2012, en rejoignant l’opposition, a eu des conséquences négatives sur ses affaires. Il constate que la politique et les affaires ne font pas bon ménage au Togo, et son entreprise a souffert de la perte de marchés et de revenus.
Il souligne l’importance pour les entrepreneurs de rester impliqués et rigoureux dans la gestion de leur entreprise, en étant le visage de celle-ci. L’auteur mentionne également les opportunités d’affaires au Togo et note que de nombreux Togolais réussissent, bien que certains préfèrent rester discrets. Il insiste sur le fait que les vrais entrepreneurs ne cherchent pas nécessairement la visibilité sur les réseaux sociaux.
En conclusion, l’auteur rappelle qu’il peut recommencer et obtenir des résultats similaires, soulignant que la clé du succès entrepreneurial réside dans l’implication personnelle et la gestion minutieuse de l’entreprise. Il se propose de reprendre les publications sur les secteurs qui peuvent être porteurs, mais souligne que chaque entrepreneur aborde les enjeux de manière unique et que le succès dépend de multiples facteurs individuels.
Marlene Abalo