La reconquête de Kidal, bastion rebelle échappant à l’autorité de Bamako depuis 11 ans, par les forces armées maliennes a suscité des réactions positives au sein de la classe politique. Les félicitations affluent même de la part de formations politiques qui ne partagent pas nécessairement la prolongation de la transition.
L’ancien Premier ministre, également président du parti FARE, a salué l’engagement patriotique et le professionnalisme de l’armée malienne, soulignant une réelle montée en capacité. Il a exhorté les autorités de la transition à faciliter le retour de l’administration et des services sociaux de base dans la région libérée.
L’ADEMA-PASJ a considéré la reconquête de Kidal comme conforme à la mission régalienne de l’armée et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Le parti a réaffirmé son soutien aux autorités et a souligné la nécessité de redéployer l’administration dans les zones libérées, de réhabiliter les infrastructures de base, et d’assurer le retour et la réinsertion des combattants.
L’Union pour la Démocratie et le Développement, dirigée par l’opposant Tiéman Hubert Coulibaly en exil, appelle au dialogue constructif entre les autorités de transition et les groupes armés rebelles, soulignant que c’est le seul moyen de favoriser la réconciliation nationale et d’établir les bases d’une paix durable.
La CODEM, malgré ses critiques antérieures, a salué la bravoure des forces armées maliennes et espère que la reconquête de Kidal ouvrira la voie à une paix durable, soulignant la possibilité du dialogue et d’une réconciliation véritable.
Au-delà de la sphère politique, le retour triomphal de l’armée à Kidal a été célébré à travers le pays, les manifestants scandant le nom du Colonel Assimi Goïta en tant que “libérateur du peuple” des groupes terroristes et séparatistes. La synthèse globale indique un soutien généralisé à l’action de l’armée et un appel à la paix et au dialogue pour assurer le développement du Mali.
Pascaline Ndiye