Le gouvernement togolais, dans sa démarche de promouvoir l’épanouissement de son peuple, se prépare à mettre en œuvre des plans de développement pour les filières café et cacao d’ici à 2030. Du 9 au 11 octobre, des travaux de validation de ces nouveaux documents ont réuni divers acteurs nationaux et internationaux. Ces plans, élaborés par des experts, prévoient un investissement global de 22 milliards FCFA, avec 11,7 milliards FCFA destinés au café et 10,3 milliards FCFA pour le cacao.
Les priorités incluent la restructuration des filières et la mise en place d’un mécanisme de financement pour les petits producteurs, qui sont souvent les plus vulnérables. L’objectif est d’offrir un cadre professionnel permettant d’améliorer la rentabilité des exploitants tout en garantissant un revenu stable pour leurs familles. La ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani, a souligné que ces plans constitueraient des outils essentiels pour l’évolution harmonieuse des filières et pour soutenir les actions futures du gouvernement.
Enselme Gouthon, président du Comité de coordination des filières café et cacao (CCFCC), a quant à lui indiqué que l’ambition principale était de renforcer la productivité tout en favorisant la transformation locale de ces cultures clés. Il s’agit d’améliorer non seulement la qualité, mais aussi de créer plus d’emplois au Togo en misant sur la valorisation locale.
Cette initiative vise à accroître la contribution de ces secteurs à l’économie agricole du pays tout en assurant un développement durable pour les producteurs.
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ANOUMOU Luc
