La 10e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) a débuté à Ouagadougou, sous la présidence du Dr. Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de transition (ALT). La cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs personnalités, dont Me Barthélémy Kéré, président du Conseil constitutionnel du Burkina. Cette édition du festival compte la participation de plus de 200 participants venus de 33 pays.
Le président du comité d’organisation, Inoussa Ouédraogo, a souligné que le FILEP est l’occasion de partager des expériences, de prendre des résolutions, de dénoncer les violations des droits des journalistes et de sensibiliser les décideurs et la population à la nécessité de défendre la liberté d’expression et de la presse, conformément aux textes fondamentaux nationaux et internationaux.
Le comité d’organisation a également profité de cette opportunité pour adresser une nouvelle interpellation au président de l’ALT et à tous les parlementaires, les appelant à maintenir le mode de désignation du président du Conseil supérieur de la communication (CSC) tel qu’il est actuellement, sans permettre au président du Burkina Faso de le désigner directement.
La Namibie, pays invité d’honneur de cette édition, est classée premier pays africain en termes de liberté de la presse par Reporter sans frontières. Trois personnalités, dont Me Halidou Ouédraogo, ont été nommées Ambassadeurs des libertés d’expression et de la presse. Le président de l’ALT a souligné le rôle essentiel des médias en tant que vecteurs de cohésion sociale et a encouragé les médias à contribuer à la paix, à la cohésion sociale, à la démocratie et à la bonne gouvernance.
La cérémonie d’ouverture a été suivie d’une conférence inaugurale et de panels au programme du festival.
Arrielle Sana
