Le Niger, qui a subi des sanctions suite à son coup d’État, a fermé son espace aérien en réponse à la menace d’intervention de la CEDEAO. Le colonel-major Amadou Abdramane, porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au pouvoir, a accusé dans son communiqué numéro 25 les forces françaises et leurs complices d’avoir libéré des éléments terroristes djihadistes et d’avoir violé l’espace aérien.
Le colonel-major Abdoulrahmane a alerté l’opinion sur une attaque menée ce mercredi 9 août contre une position de la Garde nationale du Niger à Bourgoubourgou, située à 30 km du site aurifère de Samira. Le bilan de cette attaque n’a pas encore été évalué, mais elle aurait conduit à la libération unilatérale par la France d’éléments terroristes prisonniers. Cette conviction repose sur une communication directe avec les partenaires occidentaux, bien que la source ne soit pas spécifiée davantage.
Ces chefs terroristes libérés se sont regroupés dans un village où ils ont tenu une réunion de planification visant à attaquer les frontières du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Seize d’entre eux ont été appréhendés lors de trois opérations distinctes.
Toujours dans son discours, il dénonce qu’un avion militaire français a décollé et a délibérément coupé tout contact avec le contrôle aérien à l’entrée de l’espace nigérien de 06h39 à 11h15, heure locale.
Il énonce que depuis la prise du pouvoir par le CNSP, le Niger est persécuté par la France. Il accuse la France de créer un désordre sécuritaire similaire à ce qu’elle a fait au Mali et au Burkina Faso, dans le but de discréditer le CNSP et de semer la discorde au sein du peuple.
Le colonel Abdoulramane rassure le peuple en affirmant que le CNSP et les forces de défense et de sécurité sont déterminés à assurer la sécurité des personnes et des biens, ainsi qu’à défendre l’intégrité du territoire.
Le colonel Abdoulramane rassure le peuple en affirmant que le CNSP et les forces de défense et de sécurité sont déterminés à assurer la sécurité des personnes et des biens, ainsi qu’à défendre l’intégrité du territoire.
Ashanti.T
