Alors que les enquêtes indépendantes citent la police française comme étant la plus meurtrière de toute l’Europe, les autorités françaises s’érigent en “défenseur des opprimés” sur le continent africain, étiquetant certains Chefs d’Etat de dictateur ou sanguinaire qu’il faut abattre pour libérer le peuple. C’est par cette stratégie de diabolisation des dirigeants africains visionnaires et épris du panafricanisme que l’Etat impérialiste et ses ONG satellites ont réussi à déstabiliser certaines contrées du continent.
Depuis quelques mois en France, les mouvements de grogne et d’indignation se succèdent pour dénoncer les cas de bavures policières qui se multiplient de jour en jour avec son lot de victimes, mais surtout l’indifférence totale des autorités face à ce phénomène.
Plusieurs sources indiquent que ces violences policières souvent à caractère raciste, commis sur des civils sans défense ont pris des proportions inquiétantes ces dernières années.
Le plus scandalisant est l’impunité dont jouissent les auteurs de ces crimes, pendant que les autorités françaises pointent du doigt certains Etats africains de violation des droits humains, notamment ceux qu’il a dans son collimateur.
Par des dénonciations mensongères et prétendues enquêtes des soi-disant organisations de défense des droits de l’homme, l’ancien colonisateur manipulent les peuples africains et les incitent au soulèvement contre leurs dirigeants. Au même moment il ferme les yeux sur les multiples cas de crimes que commettent les forces de l’ordre au nez et à la barbe des médias, au point où certains se demandent si la police française est-elle devenue une institution au-dessus de la loi?
L’on se souvient encore de la stratégie par laquelle la France sous la coupole de l’OTAN est intervenue en Lybie, pour assassine Muammar Kadhafi, après avoir préalablement pris le soin de l’accuser de violation des droits de l’homme, de crime de guerre, crime contre l’humanité en mettant le pays à feu et à sang.
Aujourd’hui, c’est le Sahel qui perd le lourd tribut de ce plan d’assassinat du guide lybien qui a provoqué l’expansion du terrorisme.
Aujourd’hui, c’est le Burkina Faso, le Mali et bien d’autres pays dont les dirigeants ont choisi de rompre ce cordon de néo-colonialisme qui sont la cible des flèches de diffamation, de rapports fallacieux et plans machiavéliques afin d’amener leurs concitoyens à se désolidariser de la marche commune vers la souveraineté engagée par leurs dirigeants.
Dans le même temps, les récentes données indiquent « Ces vingt dernières années, la police française est celle qui a tué le plus de citoyens en Europe ».
Ce pays qui s’ingère toujours dans les affaires internes de ces anciennes colonies ne ferait pas mieux d’enlever la poutre qui est dans son œil avant de se préoccuper de la paille qui se trouve dans celui des africains.
Diane KADANGA