Le gouvernement togolais s’engage résolument dans une politique environnementale robuste, axée sur le bien-être de sa population et la lutte contre le réchauffement climatique. Le Projet de gestion intégrée des périphéries des aires protégées (GIPAP) est l’une des initiatives phares qui illustre cet engagement.
Le GIPAP, qui s’étend sur une période de cinq ans, profite à environ 7.000 ménages. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+). Il vise à réduire les pressions anthropiques exercées par les populations riveraines sur trois aires protégées : le parc Fazao-Malfakassa, la forêt classée d’Abdoulaye et la réserve de Togodo-Mono.
Le projet GIPAP a pour objectif principal de renforcer le système écologique et de préserver l’environnement à travers plusieurs actions concrètes. Parmi ces actions, on peut citer : reboisement, élevage, maraîchage.
En 2023, le Togo a créé l’Office national des aires protégées (ONAP), une institution dédiée à la gestion et à la protection des aires protégées. De plus, une loi est en préparation pour garantir une gestion optimale et durable de ces espaces. Ce cadre institutionnel et législatif renforcé témoigne de la volonté du gouvernement togolais de mettre en place des mesures pérennes pour la conservation de l’environnement.
Le Projet de gestion intégrée des périphéries des aires protégées (GIPAP) est donc un exemple concret de la manière dont le Togo renforce sa politique environnementale pour le bien-être de son peuple et la lutte contre le réchauffement climatique. Grâce à des actions concertées et à un cadre institutionnel solide, le pays s’engage sur la voie d’un développement durable et respectueux de l’environnement.
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ANOUMOU Luc
