Les cours du pétrole chutent à leur plus bas niveau en six mois, plombés par les craintes de sur-approvisionnement et une inflation persistante aux États-Unis

Les cours du pétrole chutent à leur plus bas niveau en six mois, plombés par les craintes de sur-approvisionnement et une inflation persistante aux États-Unis

Avis ÉCONOMIE Monde

Les cours du pétrole ont enregistré une nouvelle baisse mardi, principalement en raison des préoccupations liées à un excès d’approvisionnement en brut, des perspectives économiques mondiales peu encourageantes et d’une inflation persistante aux États-Unis. Le gaz européen a également suivi cette tendance à la baisse, atteignant son niveau le plus bas en près de trois mois.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, a chuté de 3,66% à 73,24 dollars, tandis que son homologue américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en janvier, a perdu 3,79% à 68,61 dollars. Ces deux références mondiales du pétrole ont ainsi atteint leur niveau le plus bas depuis fin juin.

Malgré un ralentissement de l’inflation aux États-Unis sur une base annuelle à 3,1%, les chiffres du mois de novembre ont montré une reprise à +0,1% et +0,3% pour l’inflation sous-jacente, excluant alimentation et énergie. Les experts estiment que l’inflation ne diminue pas suffisamment pour que la Réserve fédérale envisage une éventuelle baisse des taux.

La production record de pétrole aux États-Unis et les préoccupations concernant la santé de l’économie chinoise contribuent également à l’incertitude quant à la demande à court terme. Les investisseurs s’inquiètent également de la récente accélération de la déflation en Chine en novembre, signalant une demande faible de la deuxième plus grande économie mondiale.

Les deux principaux indices du pétrole ont perdu entre 25 et 28% depuis leurs pics de fin septembre, lorsque le prix du Brent frôlait les 100 dollars le baril. Du côté du gaz naturel européen, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, a également reculé en raison de la perspective de températures douces, limitant la demande de chauffage pendant les mois d’hiver.

Rita Nembi

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