Les gouvernements du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger ont pris une initiative audacieuse en signant la Charte instituant l’Alliance des États du Sahel (AES), soulignant ainsi leur engagement envers une coopération stratégique et une intégration économique. Cette démarche est saluée comme un pas significatif vers le développement économique dans une région historiquement confrontée à des défis.
La Charte vise à atténuer les héritages de politiques économiques coloniales et néocoloniales, ainsi que les défis actuels tels que les conflits sociaux et la faible productivité. Toutefois, la réussite de cette alliance dépendra de l’expansion de ses membres et de la mise en œuvre cohérente de la Charte.
L’intégration économique, bien que prometteuse, n’est pas sans coûts et nécessite une coordination étroite des politiques monétaires et fiscales. Néanmoins, cette initiative offre une opportunité cruciale pour les pays du Sahel d’améliorer leur niveau de vie, de stimuler la croissance et de jouer un rôle plus fort sur la scène mondiale. Face aux changements internationaux, une intégration économique et sociale plus poussée est considérée comme essentielle pour renforcer la position des pays du Sahel dans un monde de plus en plus multipolaire.”
Kelly Lando
