Lundi dernier, Rachel Reeves, la ministre britannique des Finances, a révélé que le précédent gouvernement conservateur avait laissé un « trou » de 22 milliards de livres dans les finances publiques. Cette déclaration, faite devant la Chambre des Communes, a des implications significatives pour la gestion future des finances du Royaume-Uni, avec des répercussions potentielles sur les impôts et les dépenses publiques.
Rachel Reeves, la première femme à occuper le poste de Chancelière de l’Échiquier, a accusé le gouvernement conservateur sortant de masquer un excès de dépenses de 22 milliards de livres. Selon elle, cette situation pourrait entraîner une augmentation de 25% du déficit budgétaire cette année si aucune mesure corrective n’est prise. Pour remédier à cette situation, la ministre a annoncé qu’elle entreprendrait un « travail urgent et nécessaire » pour réduire la pression sur les finances publiques, visant à économiser 5,5 milliards de livres cette année et plus de 8 milliards l’année prochaine.
La première lettre budgétaire de Mme Reeves est attendue pour le 30 octobre, et elle a averti que cette lettre comprendrait des « décisions difficiles ». En dépit de cette situation difficile, elle a assuré que le gouvernement ne procéderait pas à une augmentation des cotisations sociales ni des impôts pour les « gens qui travaillent », conformément aux engagements pris par le Labour avant les élections du 4 juillet.
Les médias britanniques rapportent que le gouvernement envisage également de supprimer ou de reporter certains projets d’infrastructures en réponse à la situation budgétaire. Cette décision pourrait influencer de nombreux aspects de la politique économique et sociale du Royaume-Uni, avec des implications potentielles pour l’emploi et le développement des infrastructures.
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PAIN Alin