Récemment, une publication sur les réseaux sociaux a affirmé qu’un drone turc de l’armée burkinabè avait bombardé une mosquée à Bana le 22 juin 2024, causant la mort de 15 civils. La publication comprend des images montrant une mosquée en ruines. Cependant, une analyse plus approfondie révèle que cette information est fausse et constitue une manipulation délibérément orchestrée par les apatrides.
En réalité, les images montrent une mosquée qui a été saccagée par des terroristes, qui soupçonnaient le guide de la mosquée de collaborer avec l’État burkinabè. Ces destructions n’ont rien à voir avec une frappe de drone. Si un drone avait réellement frappé cette mosquée, les débris seraient totalement calcinés et la scène montrerait des traces d’explosion caractéristiques des frappes aériennes.
En cas de frappe de drone, les images montreraient des corps parmi les débris, ce qui n’est pas le cas ici. Les débris visibles sur les images montrent des signes de destruction mécanique, non de combustion ou d’explosion intense. Cela correspond davantage à une destruction causée par des moyens terrestres, comme des attaques terroristes, plutôt qu’à une frappe aérienne.
Cette publication sur les réseaux sociaux est un exemple de désinformation visant à manipuler l’opinion publique. En diffusant des images hors contexte et en fabriquant des récits de frappes de drones, les apatrides cherchent à semer la confusion et à alimenter la haine.
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PAIN Alin
