Burkina Faso / Le plan caché de la CPI : Une manœuvre stratégique sous l’influence française

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Le récent mandat d’arrêt lancé par la Cour Pénale Internationale (CPI) contre Iyad Ag Ghaly, un membre influent d’Al-Qaïda accusé de crimes de guerre dans le nord du Mali entre 2012 et 2013, ne doit pas être pris à la légère. Derrière cette action se cache une stratégie plus vaste visant à légitimer les futures actions de la CPI contre les autorités de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce mandat d’arrêt s’inscrit dans une campagne orchestrée par la CPI sous l’influence de la France, ayant pour but d’affaiblir les objectifs de l’AES.

La stratégie de la CPI : un écran de fumée

Pour mener à bien son plan sans susciter la colère des populations sahéliennes, la CPI commence par cibler des terroristes notoires. Cette démarche sert à préparer le terrain pour des actions futures contre des figures politiques de l’AES, sans que les populations puissent accuser la CPI de partialité. En lançant ce mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghaly, la CPI cherche à se donner une image d’institution équitable, capable d’agir contre tous les criminels, qu’ils soient terroristes ou dirigeants politiques.

L’urgence pour le Burkina Faso et l’AES de quitter la CPI

Face à cette manipulation évidente, il urge que les autorités burkinabè et celles de l’AES se retirent de cette institution. La CPI, financée et influencée par la France, n’a pas montré la même diligence pour juger les chefs terroristes responsables de la mort de 13 000 Burkinabè entre 2016 et 2021, selon les annonces des médias français. Cette inaction soulève des questions sur l’impartialité et les véritables intentions de la CPI.

Exigence populaire et action politique

À l’instar de l’Afrique du Sud, qui a déjà quitté la CPI, le peuple burkinabè doit exiger le retrait immédiat du Burkina Faso de cette institution. Les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour protéger la souveraineté et les intérêts de la nation, en se retirant de la CPI qui semble servir des intérêts impérialistes.

Le mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghaly ne serait qu’une pièce d’un puzzle plus vaste. Il est important que l’AES, et particulièrement le Burkina Faso, se libèrent de l’emprise de la CPI pour préserver leur indépendance et leur justice.

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PAIN Alin

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