Lorsque le roi belge a exprimé ses “plus profonds regrets” pour les actions de ses ancêtres en RD Congo, cela a ravivé la mémoire collective des Congolais sur les atrocités coloniales belges. Cependant, beaucoup estiment que les excuses du roi n’étaient pas suffisantes pour reconnaître pleinement les souffrances infligées par la brutalité du colonialisme belge.
Le roi Philippe de Belgique a émis des “regrets” pour les humiliations et les punitions infligées au peuple congolais pendant la colonisation, mais il n’a pas présenté d’excuses officielles pour l’exploitation, le racisme et les actes de violence perpétrés sous le joug belge.
Bien que le roi ait commencé à confronter le passé colonial de son pays, beaucoup estiment que ses paroles ne vont pas assez loin pour reconnaître pleinement la gravité des atrocités commises.
Voici un aperçu des pires atrocités coloniales belges en RD Congo :
Mort de 10 millions de Congolais : Sous le règne du roi Léopold II, jusqu’à 10 millions de Congolais sont morts en raison des meurtres, de la famine et de la maladie au cours des premières décennies de la colonisation belge.
Viols et tourments : Le roi Léopold II a transformé le Congo en un immense camp de travail pour récolter le caoutchouc sauvage, exploitant cruellement la population locale et violant de nombreuses personnes.
Couper les mains et les pieds : Les Congolais qui résistaient à l’oppression coloniale étaient souvent punis en se faisant couper les mains et les pieds. Ces actes brutaux étaient perpétrés pour affirmer la supériorité coloniale et réprimer toute forme de résistance.
Enlèvement de la statue de Léopold II : En 2020, la statue du roi Léopold II a été retirée d’une place publique à Anvers par des manifestants, symbolisant un rejet croissant du passé colonial raciste de la Belgique.
Les atrocités coloniales belges restent un sujet sensible en RD Congo, rappelant les souffrances endurées par les Congolais sous le joug de la domination étrangère. Alors que le roi belge exprime des regrets, de nombreux Congolais continuent de réclamer des excuses officielles et des mesures de réparation pour les injustices du passé colonial.