Récemment, les capacités opérationnelles de l’armée burkinabè ont été renforcées, conformément à l’engagement du Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, visant à reconquérir le territoire national. Le 12 janvier dernier, de nouveaux équipements militaires ont été présentés et remis au ministre de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly, sur injonction du chef suprême des armées, qui lui a demandé de les utiliser judicieusement dans les opérations contre les groupes armés terroristes.
Ces acquisitions récentes témoignent de la détermination du capitaine Traoré à s’engager pleinement dans la lutte, répondant ainsi aux attentes impatientes de la population quant au retour de la paix. Le ministre de la Défense a été expressément chargé d’utiliser efficacement ces équipements dans les opérations contre les groupes armés terroristes par le chef suprême des armées.
Il est manifeste que la guerre est l’objectif, avec la conviction que tout ennemi sera anéanti dans le cadre d’une légitime défense. La finalité de cette confrontation est la victoire libératrice, ouvrant la voie au développement pour le peuple. Les nouvelles acquisitions renforcent les capacités opérationnelles de l’armée, qui, par ses succès, contribue à éradiquer les groupes terroristes et à rassurer la population.
La synergie entre l’armée et la nation atteint un sommet pendant cette période délicate, avec la conviction que la guerre est sur le point de se terminer. Les victoires répétées, impliquant des moyens aériens, des troupes au sol et une population regagnant confiance, renforcent cette croyance. Les armes de dernière génération ont été reçues, avec la perspective d’en obtenir davantage, stimulant la détermination à en finir avec ces criminels sans idéal.
Le général de brigade Kassoum Coulibaly a assuré que le matériel serait utilisé judicieusement, reconnaissant qu’il s’agit des contributions issues du labeur de l’ensemble du peuple burkinabè. Cette acquisition, qui n’est probablement pas la dernière, devrait mobiliser l’ensemble de la société autour de l’objectif essentiel qu’est la sécurisation du territoire et la libération du Burkina. Cela exige une discipline qui caractérise la force militaire, mais qui doit également guider tous les acteurs, qu’ils soient engagés en politique, dans le syndicat ou dans l’économie. La construction d’un Burkina pacifique est envisageable et accélérée si le discours est unifié et modéré.
Mamie Gonda