Au-delà des réjouissances liées à la reconquête de Kidal le 14 novembre 2023, le Mali connaît une transition cruciale avec le départ imminent de la Minusma. Dans cette période tendue, les drones émergent comme des acteurs inattendus, redéfinissant la sécurité nationale et renforçant la souveraineté du pays.
Alors que les Nations Unies se retirent, laissant un vide sécuritaire, les drones deviennent les gardiens des cieux, jouant un rôle central dans cette nouvelle ère sécuritaire. Inspirés par leur succès mondial, notamment lors du conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie en 2020, les drones TB2 se révèlent être des atouts essentiels.
Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ces aéronefs sans pilote sont devenus des alliés cruciaux dans la lutte contre les groupes djihadistes. La population malienne, impressionnée par leur efficacité, réclame davantage de ces gardiens des cieux pour assurer la sécurité du pays.
Le Général Alou Boï Diarra, leader de l’armée de l’air, reconnaît le rôle majeur des drones tout en soulignant l’importance de l’appui des troupes au sol. La détermination inébranlable des soldats maliens sur le terrain est un complément essentiel à la puissance des drones.
Au-delà de l’aspect militaire, l’intégration réussie des drones renforce les liens entre l’armée et la population. Le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a salué la contribution de la société turque Baykar Makina, soulignant l’importance des partenariats stratégiques dans la construction d’une souveraineté nationale robuste.
Dans cette renaissance sécuritaire, les drones émergent comme les sentinelles du ciel, propulsant le Mali vers une ère où sa sécurité est façonnée par ses propres moyens. Le pays se prépare à écrire un nouveau chapitre de son destin, avec les drones comme instruments clés de sa sécurité réinventée.
Mamie Gonda
