Une étude menée par une agence suisse révèle que les carburants frelatés importés au Mali par les opérateurs pétroliers ont une teneur en soufre 378 fois supérieure à la norme européenne. Cette situation alarmante, ayant des répercussions graves sur la santé publique et l’environnement, a suscité une vive réaction de la société civile malienne. Les leaders de la société civile, préoccupés par la santé des citoyens et la qualité de l’environnement, ont organisé un atelier de plaidoyer pour élaborer des recommandations et sensibiliser les autorités et la population.
L’étude met en lumière les conséquences néfastes de ces carburants de mauvaise qualité sur la pollution de l’air, la santé des citoyens, et leur contribution croissante aux émissions de gaz à effet de serre. Malgré ces risques, les autorités de contrôle semblent rester indifférentes, laissant perdurer la vente de ces carburants non conformes dans les stations-service.
Face à cette inertie des autorités, la société civile malienne a décidé d’agir en organisant un plaidoyer en vue de dénoncer la situation auprès des autorités et des sociétés pétrolières du pays. L’objectif est de sensibiliser et d’alerter sur les impacts négatifs de ces carburants sur la santé, l’environnement, et l’économie nationale. De plus, des appels ont été lancés pour renforcer les contrôles de qualité à l’importation et prendre des mesures drastiques pour mettre fin à cette pratique préjudiciable.
La société civile malienne prévoit également la mise en place d’un comité de suivi afin de garantir la mise en œuvre des recommandations émises lors de cet espace de plaidoyer.
Mamie Gonda