Au Burkina Faso, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a lancé un appel pressant à une intervention humanitaire immédiate de la part de la communauté internationale.
Depuis le 19 novembre, Raouf Mazou, l’assistant haut-commissaire chargé des opérations du HCR, s’est rendu dans le pays afin d’évaluer la situation qui persiste depuis plus de sept ans. Pendant son séjour, des entretiens ont été tenus avec les autorités pour féliciter le gouvernement pour ses efforts de sécurisation du territoire et sa coopération avec le Haut-commissariat pour les Réfugiés (HCR). Il a plaidé pour une meilleure protection des civils et des humanitaires, réaffirmer le soutien de l’institution en vue de résoudre la crise. Un point de presse a été organisé le 22 novembre en compagnie d’Abdouraouf Gnon-Kondé, le directeur régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, afin de faire le bilan de ces trois jours.
Actuellement, la région du Sahel est confrontée à une instabilité persistante, entraînant un important exode de la population. Cette situation constitue un défi humanitaire de grande envergure pour les autorités burkinabè et les organisations humanitaires, notamment l’UNHCR.
Afin de relever ce défi humanitaire, Raouf Mazou et Abdouraouf Gnon-Kondé ont entrepris une mission sur le terrain dans la région du Nord, fortement impactée par l’insécurité. D’après Gnon-Kondé, cette expédition sur le terrain a favorisé une meilleure appréhension des réalités locales, des besoins des populations touchées, et des défis auxquels le HCR et ses partenaires font face.
Il a souligné que la crise au Sahel, en particulier au Burkina Faso, est souvent reléguée au second plan par la communauté internationale, étant donné la multiplication des crises mondiales. Il a lancé un appel urgent à une intervention humanitaire de la part de la communauté internationale pour atténuer la souffrance des populations victimes de cette violence sans précédent.
Mamie Gonda