Le rapport “Doing Deals in Sub-Saharan Africa” de KPMG révèle que malgré les défis politico-économiques récents, l’Afrique subsaharienne conserve son attrait pour les investisseurs en raison de son vaste potentiel naturel et humain. Sur la base d’une enquête auprès de 150 cadres d’entreprises ayant investi dans la région au cours des quatre dernières années, 74 % envisagent des acquisitions ou des investissements entre 2024 et 2025. Les ressources naturelles abondantes et les coûts d’actifs relativement bas sont cités comme des facteurs clés de cet attrait.
Le sous-sol de l’Afrique subsaharienne, riche en ressources, attire principalement les investisseurs, avec 48 % ciblant le secteur pétrolier et gazier, et 37 % l’exploitation minière. Les réserves sous-exploitées de la région représentent environ 30 % des réserves minérales mondiales, 12 % des réserves pétrolières et 8 % du GNL. L’Afrique du Sud, le Botswana, la RD Congo, le Nigeria et l’Angola sont identifiés comme des producteurs majeurs.
Les secteurs d’investissement prioritaires pour les deux prochaines années sont les biens de consommation (39 %), les Fintech (35 %), et les industries et produits chimiques (32 %). En revanche, seuls 8 % envisagent d’investir dans le secteur bancaire, 6 % dans les assurances, et 4 % dans l’agriculture.
Les marchés africains plus développés tels que l’Afrique du Sud (50 %) et le Nigeria (30 %) sont les destinations privilégiées des investisseurs, suivis de la Tanzanie, du Ghana, et du Kenya. Aucun pays d’Afrique subsaharienne francophone ne figure dans le top 10 des destinations les plus attractives pour les investisseurs interrogés.
L’EBA, faut-il le rappeler, est une école de commerce créée par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) en partenariat avec Toulouse Business-school (TBS) et le Centre Africain d’études supérieures en gestion (CESAG). Elle a pour ambition de mettre à la disposition des acteurs de l’économie burkinabè, des ressources humaines « qualifiées » et en quantité « suffisante ». Dans le cadre de ses activités, les étudiants sont amenés à organiser une conférence publique sur un thème d’actualité afin d’approfondir leur formation et de donner des informations importantes à un large public. La présente conférence s’inscrit dans ce cadre .
Ashanti. D