Joao Lourenço, le président de l’Angola, a prononcé un discours à la nation devant les parlementaires après avoir survécu à une tentative de destitution de la part de l’opposition.
Il a affirmé sa légitimité en tant que président et a rappelé à l’opposant Adalberto Costa Junior, président de l’UNITA, principal parti d’opposition, que seuls les chefs de l’État peuvent faire un discours sur l’état de la nation.
Selon les partisans du président, son discours a mis en avant les investissements en cours et à venir dans divers secteurs du pays jusqu’en 2024. Cependant, du côté de l’opposition, le député Rafael Savimbi de l’UNITA a exprimé sa déception quant au bilan de Joao Lourenço. L’UNITA avait initié la procédure de destitution et considère que le pays aurait pu connaître des améliorations significatives sur les plans politique, économique et social après les élections de l’année précédente.
Les analystes politiques estiment que les espoirs placés en Joao Lourenço, notamment en ce qui concerne la relance économique, ont été déçus. L’Angola fait face à une économie en difficulté et une forte dépréciation de sa monnaie depuis 2018, malgré les attentes d’un changement positif sous le second mandat de Lourenço.
Lamine Gola