Ahmed al-Tantawi, candidat outsider à la présidentielle en Égypte prévue pour décembre, a révélé l’arrestation de huit de ses partisans.
Ces partisans sont accusés de falsification de signatures nécessaires pour sa candidature, ce qui est essentiel pour se présenter en tant que candidat à la présidentielle. Les autorités égyptiennes ont arrêté ces partisans pour ces accusations de falsification.
Ces arrestations viennent s’ajouter aux 96 détentions précédentes de partisans d’Ahmed al-Tantawi au cours des derniers mois. Tantawi, ancien député de 44 ans, a rassemblé un mouvement de soutien autour de sa candidature à la présidentielle, s’opposant ainsi au président en exercice, Abdel Fattah al-Sissi, donné favori dans la course.
Les partisans de Tantawi avaient rencontré des obstacles dans la collecte de signatures nécessaires pour sa candidature. Certains avaient rempli manuellement des formulaires pour soumettre leurs signatures à la Commission électorale, affirmant que l’administration refusait de les enregistrer. Le ministère de l’Intérieur a déclaré que huit partisans de Tantawi avaient été arrêtés pour avoir falsifié ces formulaires.
La présidentielle égyptienne exige que chaque candidat obtienne 20 signatures de députés ou 25 000 signatures de citoyens avant la date limite du 15 octobre. Tantawi a annoncé avoir recueilli 7 741 signatures à ce jour, tandis que le président Sissi a déjà soumis ses signatures pour sa candidature, comprenant 424 de députés et 1,135 million de citoyens. Deux autres candidats moins populaires, Farid Zahran et Abdel-Sanad Yamama, ont également réussi à obtenir le soutien nécessaire pour se présenter.
Aicha Mahmoud
