En effet, il y a quelques semaines, certains officiers ont organisé des exercices qui se sont déroulés parfaitement. Ils avaient également programmé un nouvel exercice pour le 20 septembre.
Cependant, le problème réside dans le fait que les autorités n’ont pas été informées de ces exercices, et leur approbation n’était accordée que par certains officiers.
Les services de renseignements ont lancé une enquête quelques jours après la découverte d’une mallette remplie d’argent en provenance du Bénin, remise par François Compaoré à Ouedraogo Alizata, alias Alizate Guando, qui l’a ensuite remise à un individu du nom de Mathias, également connu sous le nom de Matiko. Suite à cette découverte, toutes les activités d’exercice à Ouagadougou ont été interdites.
Il est devenu évident que ce n’était pas un simple exercice, mais plutôt le plan détaillé d’une mutinerie visant Ibrahim Traoré. Les autorités n’avaient pas été informées de cette mutinerie, qui avait été déguisée en exercice de gendarmes.
À l’origine de ce plan sournois se trouvent l’ancien chef d’État Blaise Compaoré, sa belle-mère, ainsi que certaines autorités burkinabè qui finançaient cette mutinerie. Certains officiers ont été dénoncés, et une enquête est en cours pour les identifier.
Leur plan a échoué, et ils n’ont pas pu atteindre leur objectif. Néanmoins, ils ont effectué des tirs de sommation et des explosions pour donner l’impression d’une mutinerie.
C’est pourquoi le Journal de Jeune Afrique s’est exprimé sur le sujet, et la situation est sous contrôle.
