Des militaires ont mis fin au régime de Ali Bongo juste après sa réélection. Ceci s’est déroulé mercredi le 30aout.
Ali Bongo depuis sa résidence demande à ses partisans d’élever la voix, alors que dehors le peuple gabonais manifeste de la joie à l’annonce de son détrônement.
Parmi les militaires figuraient des membres de la garde républicaine (GR), unité d’élite et garde prétorienne de la présidence reconnaissable à ses bérets verts, ainsi que des soldats de l’armée régulière et des policiers.
Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a été déclaré chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir à Ali Bongo, peu après sa réélection controversée.
Alors qu’un nouveau chapitre de l’histoire du Gabon s’ouvre, tous les regards sont désormais tournés vers son armée.
Plusieurs questions se posent: les militaires vont-ils vouloir diriger le peuple? Les élections doivent être reprises? Ou la partie de l’opposition qui a gagné devrait monter sur le trône…
Tout le monde observe ce qui se passe, les dirigeants des pays voisins sont sur leur gardes parce que les coups d’état se multiplient passant de Bamako à Ouagadougou au Mali au Niger c’est désormais au Gabon, à qui le tour ensuite?
Bien que les raisons des coups d’états de ces pays diffèrent nous remarquons qu’ils sont dirigés par les militaires. Pour les peuples respectifs des pays c’est une délivrance de l’impérialiste et bien évidemment les pays occidentaux sont préoccupés de savoir qu’ils n’auront de partenaires en Afrique au rythme où vont les choses. Ils sont près à tout demeurés en Afrique.
Nephtalie Damnasse