Le Mali non plus n’est pas favorable à l’intervention militaire au Niger.
Dr Choguel Kokalla Maiga Premier ministre du Mali à rencontrer en garde une fois de plus un déploiement de forces armées de la CEDEAO considéré comme une attaque contre son pays.
Dans le but de rétablir au pouvoir le président Bazoum Mohamed destitué le 26 juillet, les dirigeants des pays de l’Afrique de l’Ouest ont pris la décision d’intervenir militairement au Niger? Le Mali perçoit mal cette décision et s’y oppose.
Choguel Kokalla Maiga chef du gouvernement malien affirme dans une émission dominicale de Sud Fm, la situation du Niger est très complexe. “Si la CEDEAO fait la guerre au Niger, il n’y a plus de CEDEAO. Or c’est l’objectif de certains pays dès le départ, casser la CEDEAO. Ils ne veulent pas que les pays africains s’unissent” affirme-t-il.
Il s’agirait d’une balkanisation qui se trame et le premier acte est la dislocation de la CEDEAO en tant que communauté. Ceux qui se sont partagé l’Afrique sur un plateau d’argent à Berlin entre 1884 et 1885, sont les mêmes qui tirent les ficelles pour un conflit dévastateur en Afrique de l’Ouest déclare le chef du gouvernement malien.
Le chef d’État de transition au mali conteste la restitution du pouvoir à l’ancien président “il va gouverner qui?”.
Au risque de le répéter le Burkina Faso et le Mali avaient dès les premiers jours choisi son camp. Toute intervention militaire de la CEDEAO au Niger serait considérée comme un acte de guerre à leur pays.
Amina Salé