Les fortes pluies qui s’abattent sur la ville de Brazzaville depuis octobre ont des conséquences dévastatrices, entraînant des glissements de terrain et la perte de nombreuses maisons. Dans le quartier Don Bosco du neuvième arrondissement, au nord de la capitale congolaise, une église pentecôtiste a été emportée par un glissement de terrain provoqué par les pluies.
Les dégâts se sont étendus à plusieurs maisons modestes et modernes à proximité de ce lieu de prière. Joseph Bango, 68 ans, un fonctionnaire à la retraite, décrit les perturbations causées par trois fortes pluies dans le quartier, forçant certaines personnes à fuir. Il mentionne la perte d’une grande maison appartenant à une dame, avec 14 locataires, engloutie par les glissements de terrain.
Au fond du ravin, des débris incluent des linceuls provenant des cercueils de l’ancien cimetière d’Itatolo, suscitant des inquiétudes parmi les habitants quant à la possibilité de contamination par des épidémies.
Le quartier est décrit comme sinistré, et les habitants se sentent abandonnés, sans accès à un laboratoire adéquat pour faire face aux épidémies éventuelles. Alexandre Oyoua, 73 ans, un responsable du quartier, appelle au service d’hygiène pour désinfecter la zone.
Face à la désolation, les habitants tentent de construire des digues avec des moyens limités pour freiner les érosions, mais la tâche semble presque impossible.
Certains habitants expriment leur détresse, soulignant que les érosions continuent de détruire leurs maisons, forçant de nombreuses personnes à quitter la région. L’inquiétude règne parmi les résidents qui ne savent pas où aller ni comment reconstruire leur vie. Les érosions représentent une menace constante, perturbant la vie quotidienne dans ce quartier confronté à un sérieux problème d’érosion.
Mamie Gonda