La 10e édition des Pingre Kuni, les trophées de la paix, a honoré 20 acteurs du développement pour leur contribution à la paix au Burkina Faso.
La première édition des Pingre Kuni s’est déroulée à la salle de la créativité du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Dix ans plus tard, c’est toujours dans ce même lieu que s’est tenue la cérémonie de distinction des acteurs de développement et des défenseurs de la paix au Burkina Faso. Ainsi, dans la salle de conférence R+1 du SIAO, le vendredi 8 décembre 2023, 20 personnes physiques et morales ont reçu des trophées en reconnaissance de leur contribution au développement du Burkina Faso et à la promotion de la paix dans le pays des Hommes intègres.
Le choix des lauréats a été validé, selon Bamos Théo, président de l’association Bark Pousgo, organisatrice de l’événement, par un comité de sages. Parmi les personnes distinguées, on compte le karatéka Me Joachim Silga, la communicatrice Aisha Junior, Germain Zinsou, promoteur de l’hymne national “Ditanyè” dans les écoles burkinabè, Arouna Nikiema, président de la FNA Foundation, Lucien Nare, traducteur de la Bible en braille, les artistes-musiciens Smarty, Ana Simporé, Zougnazagmda et Amety Meria, la SONABEL, le CBC, la CNSS, la Fondation Dreyer, Helvetas Burkina Faso, Ramata Edwige Ilboudo/Diallo, fondatrice de l’Institut Sainte Edwige.
Ramata Edwige Ilboudo/Diallo, la fondatrice de l’Institut Sainte Edwige, a souligné que cette distinction est un appel à continuer d’œuvrer pour la promotion de la paix au Burkina Faso. Ana Simporé, la jeune chanteuse, a exprimé sa gratitude envers Dieu pour le trophée tout en félicitant les organisateurs de la manifestation. Ces derniers ont exprimé leur reconnaissance aux médias qui soutiennent les Pingre Kuni depuis 10 ans, notamment les Éditions Sidwaya. La 10e édition des Pingre Kuni était placée sous le patronage du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et la présidence d’honneur de Me Titinga Pacéré.
Mamie Gonda
