Dans le cadre du projet système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH), une révélation importante a été faite concernant les agents de l’État et des collectivités au Mali. Sur un total de 112 283 agents, plus de 27 437 d’entre eux possèdent des cartes NINA (Numéro d’Identification Nationale) non valides. Le projet SIGRH vise à recenser et à gérer les ressources humaines de l’État et des collectivités.
Lors de la cérémonie de lancement officiel des opérations d’identification des agents, présidée par le Premier ministre, il a été révélé que des fiches d’enquête renseignées par les fonctionnaires ont permis de déterminer les cas de NINA valides et non valides. Au départ, il y avait 84 846 NINA valides et 27 437 non valides. Toutefois, grâce à un traitement ultérieur, le nombre de NINA valides est passé à 97 614, tandis que le nombre de NINA non valides est descendu à 14 669.
La phase suivante du projet implique une identification individuelle des agents sur le terrain, où chaque agent devra valider les données le concernant enregistrées dans les tablettes. Pour cette phase, 100 équipes, chacune composée de trois enquêteurs, seront déployées. Les frais liés à cette opération sont pris en charge par le budget, sans participation extérieure, et les membres du Comité technique d’exécution ne sont pas rémunérés pour leur participation.
En cas d’irrégularités, des dispositions législatives et règlementaires seront appliquées, et une cellule sera mise en place pour la gestion des cas litigieux. La durée de l’opération d’identification est fixée à un mois, du 1er au 30 novembre 2023, couvrant l’ensemble du territoire national et les représentations diplomatiques.
L’application du SIGRH a également été présentée lors de la cérémonie par une ingénieure informaticienne, avec des exemples concrets.
Crésence . C